Punaises de lit : le nouveau fléau urbain
C’est un réel problème de santé publique. Elles infestent les logements, les écoles, les hôpitaux et d’autres lieux publics. Les bailleurs commencent à agir mais le gouvernement ne prend aucune mesure sanitaire, sociale et psychologique. La punaise de lit avait pratiquement disparu dans les années 50 avec l’amélioration de l’hygiène et l’utilisation du DTT. Mais depuis le début des années 90, une recrudescence est observée dans les pays européens due à la résistance aux pesticides et à l’augmentation des déplacements. En 2018, 400 00 sites seraient touchés dont 100 000 en Ile-de-France. Les punaises se nourrissent du sang pendant les périodes de sommeil mais elles peuvent se retrouver dans d’autres éléments (meubles, rideaux, plinthes, le long des étagères, canapés, habits). La migration entre 2 appartements est possible à travers les gaines techniques ou les passages de réseaux.
Les impacts sur la santé sont réels : réactions cutanées, boursouflures, réactions allergiques, troubles du sommeil, cauchemar, anxiété. Ce n’est pas dû à un manque d’hygiène ou à cause d’un logement indécent ou insalubre. Le coût du mode d’éradication est très élevé : 150 à 1000 €, avec la nécessité de se séparer de ses meubles, literie, linge et de devoir refaire des pièces. Les surcoûts sont souvent financés par les victimes.